Gil Rivière-Wekstein propose une nouvelle édition de son ouvrage mais la thèse reste la même : interdire le glyphosate, c’est surtout une histoire de gros sous et d’idiots utiles.

Pour ceux qu’intéresse le débat sur le glyphosate, l’herbicide contesté formulé par Monsanto, Glyphosate l’impossible débat est une lecture vivifiante, qu’on soit, ou non, d’accord avec les thèses et les conclusions de son auteur, Gil Rivière-Wekstein, directeur de la revue

Dans cette nouvelle édition, Gil Rivière-Wekstein maintient sa thèse principale : le glyphosate est victime des manœuvres de cabinets d’avocats américains, qui poursuivent Monsanto dans des procès où les dommages cumulés représentent des milliards de dollars. Le débat français, extrêmement polarisé, fait surtout une victime : les agriculteurs, empêchés de cultiver en rond par les effets pervers de la « machine de guerre médiatique » mise en place par les cabinets américains. Pour l’auteur, c’est d’autant plus regrettable que, comme le précisent deux rapports publiés en 2020 par l’Institut national de recherches sur l’agriculture et l’environnement (Inrae), ainsi qu’une expertise de l’Anses, confirment qu’une « sortie brutale du glyphosate n’est pas possible sans une mise en péril de l’agriculture française »

Libération Champagne : glyphosate : le démon de la polarisation
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